Accélérer la montée en compétences (habilitation) et la performance opérationnelle des nouveaux opérateurs
Intervenant : Sebastien Fons, Responsable Innovation & Outils RH
L’habilitation est une étape clé dans l’industrie pharmaceutique. Un collaborateur ne peut pas commencer à travailler en zone de production, avant de l’avoir suivie. Elle demande également la mobilisation d’équipements industriels, ou encore de personnel expérimenté. Afin d’améliorer leurs procédés d’habilitation, avec l’objectif de s’affranchir de ces problématiques, le LFB a intégré la Réalité Virtuelle.
A travers les années, plusieurs cas d’usages ont vu le jour tels que la formation en amont de la prise de poste, le montage et démontage d’une centrifugeuse, l’habillage et le recrutement.
Résultats
« 90 % des testeurs ne reviendraient pas en arrière. Passer par le casque VR est désormais une routine. C’est presque devenu normal et 80 % d’entre eux souhaitent plus d’expériences immersive. »
— Sebastien Fons, Responsable Innovation & Outils RH chez LFB BIOMEDICAMENTS
Les nombreux enjeux du LFB Biomédicaments
Rendre un technicien autonome
Rendre un technicien autonome (habilité) à tenir un poste de travail afin d’assurer le bon fonctionnement de la ligne de production sans :
- Encourir de potentiels risques de contamination
- Monopoliser les équipements et techniciens expérimentés
- Bloquer la production
L'habilitation, une étape critique dans l'industrie pharmaceutique.
« L'habilitation est un critère indispensable pour pouvoir exercer son activité. Quand vous recrutez quelqu'un, il ne peut pas travailler tant qu'il n'est pas habilité. Il y a donc un réel enjeu à maîtriser ces temps de formation, à les réduire si possible non pas au détriment de la qualité, mais vraiment plus à réduire les temps morts. »
— Sebastien, LFB BIOMEDICAMENTS
La procédure avant d'intégrer la VR
- Monopolisation des locaux pendant 1h30/participant
- Gêne pour les techniciens sur leurs activités de répartition
- Risque de contamination des sas (2 personnes dont 1 non formée)
Une prise en main facile, un moteur d'accélération de la montée en compétences.
Il y a toute une partie mise en pratique qui doit être faite avec un tuteur expérimenté. C’est une vraie contrainte puisqu'elle mobilise l'outil industriel et un technicien expérimenté, en plus d’avoir d'autres impacts. « Donc ça, c'est un vrai enjeu et Uptale nous a apporté une solution. »
— Sebastien, LFB BIOMEDICAMENTS
Leur usage de la VR en 2022
67%
de sessions VR vs. 25% sur casque VR en 2021 (usage en hausse)
1,017
sessions de learning
238
heures de formations
18
casques VR soit 3 valises de casques VR ont été déployées sur leurs différents sites.
Les résultats après avoir déployé Uptale
- Temps libéré pour les répartiteurs
- L’habillage démystifié grâce à l’approche VR
- Maîtrise de la contamination
- Des techniciens prêts à la pratique
Les autres ressources liées à LFB Biomédicaments
Session Q&A
Pour les expériences de formation en poste, comment les équipes qualité sont impliquées dans la création et la validation des contenus ?
Elles sont omniprésentes. D’ailleurs, c’était l’une des premières contraintes qu’on a dû lever pour faire entrer de l’équipement en zone stérile. C’est pour ça qu’on a mis du temps au début, parce qu’il fallait trouver des solutions avec des coques, et cetera pour faire rentrer des caméras.
Nous avons eu tout un tas de réunions préparatoires pluridisciplinaires avec la production, la qualité pour être le plus opérationnels. Ils ont donc été partie prenante tout au long du processus. En termes de validation, à toutes les étapes, ils sont présents. Parfois au début, ils nous ont accompagnés au moment du tournage.
– Sebastien, LFB BIOMEDICAMENTS
Comment ça se passe avec des personnes qui n'ont pas forcément grandi avec le digital ?
Ce qui est drôle, c’est que personne n’a l’habitude. 100 % des apprenants, quasiment, quel que soit leur Âge ou leur expérience, (ça commence à être de moins en moins vrai), utilisaient le casque pour la première fois.
Le secret a été d’enlever toutes les complexités qu’on peut avoir à utiliser un casque. L’expérience était déjà lancée quand on mettait le casque sur la tête, il y avait toujours quelqu’un pour leur expliquer, le guardian avait été dessiné à l’avance. On mettait tout en œuvre pour que quand l’apprenant utilise le casque, tout soit presque OK. C’est une clé pour ne pas avoir trop d’appréhension.
Pour autant, nous ne pouvons éviter de l’insatisfaction du fait de la motion sickness, que nous évitons par l’investissement dans de meilleures caméras et réduit par la nature « statique » des expériences.
– Sebastien, LFB BIOMEDICAMENTS
Qui fait remonter les cas d’usage et les besoins spécifiques aux formations ? Comment les identifier ?
Le DFDI est un gros client en termes de remontée de besoins, L’Ecole de Formation par Excellence nous donne donc une offre de formations importante. On a de quoi s’occuper !
Parfois nous avons des directions qui nous contactent directement car elles ont pensé à un cas d’usage, parce qu’elles ont été sensibilisées lors des différentes portes ouvertes que nous organisons.
Après, nous sommes aussi assez proactifs par rapport à la stratégie que nous avons envie de mettre en place, des enjeux formation que je décrivais : tout ce qui va tourner autour de l’habilitation. C’est la priorité numéro un.
Nous fonctionnons également avec des services annexes, car même la communication interne commence à nous solliciter pour la marque employeur. Ça donne une image moderne.
– Sebastien, LFB BIOMEDICAMENTS