L’avenir de la technologie, c’est « l’augmentation », avec un grand A. Les visionnaires décrivent un monde intelligent en rapide évolution, fait “d’humains augmentés vivant dans des réalités augmentées ». Dans ce monde augmenté, tout deviendra plus intelligent et plus vivant. Chacun d’entre nous bénéficiera de super-pouvoirs à la demande, pour créer de belles choses, résoudre des problèmes importants et profiter d’une vie plus riche.
Cet avenir n’est pas loin. En effet, des appareils intelligents se développent chaque jour pour améliorer notre santé, notre force, nos capacités et notre plaisir. Pourtant, nous n’en sommes qu’à la surface du potentiel de l’augmentation, en particulier dans le domaine de l’apprentissage.
“A-Learning”, Augmented Learning, l’Apprentissage Augmenté
Afin d’apprendre et de s’adapter à notre monde qui évolue en permanence et de plus en plus vite, ne devrions-nous pas, en tant qu’êtres humains, songer à accroître nos propres capacités d’apprentissage et d’adaptation en utilisant des technologies d’augmentation ? Qu’est-ce que cela signifierait ?
Nous pourrions augmenter les capacités de nos cerveaux à l’aide d’implants et « fusionner » avec l’intelligence artificielle. Elon Musk y croit certainement et y travaille. Mais cela semble encore assez lointain, relativement effrayant.
Nous pourrions vivre avec des IA à portée de main, qui transformeraient notre monde complexe en concepts et possibilités plus simples. C’est ce que Google, Amazon et Microsoft proposent avec Assistant, Alexa ou Cortana. Mais cela ne nous rendrait que plus dépendants…
Existe-t-il un entre deux ? Pourrait-on augmenter notre propre intelligence avec un apprentissage plus efficace, basé sur des technologies d’augmentation accessibles dès aujourd’hui ? C’est là qu’entre en jeu le concept d’A-Learning.
Les ordinateurs personnels, Internet et les téléphones portables ont beaucoup apporté à l’E-Learning, avec des sources quasi infinies de contenus, de tutoriels, de vidéos, de cours en ligne, de moocs, d’applications mobiles… L’E-Learning offre la possibilité à tout individu et à toute organisation d’acquérir et de transmettre des savoirs de manière riche, autonome et évolutive. Mais nous savons tous que le savoir, en soi, ne suffit pas pour que l’apprentissage s’ancre. L’apprentissage consiste également à acquérir le savoir-faire et le savoir-être.
Ces savoirs pratiques sont difficiles à exprimer, à conceptualiser et à transmettre sous forme de connaissances théoriques. C’est là que les limites de l’E-Learning se montrent flagrantes, généralement compensées par de la formation physique, qui, en retour, échoue dans le déploiement à l’échelle.
L’A-Learning a le potentiel non seulement de transmettre efficacement le savoir, mais aussi le savoir-faire et le savoir-être en proposant l’augmentation des experts et des apprentis, et de ce fait d’optimiser les transferts entre les enseignants et les apprenants.
L’enseignant augmenté
L’enseignant a besoin de meilleurs moyens pour traduire son savoir, savoir-faire et savoir-être sous forme numérique. Ce processus de numérisation est complexe lorsqu’il ne se limite pas à du savoir, c’est-à-dire des définitions, des règles, des formules, des recettes ou des secrets. Le savoir-faire, tout comme le savoir-être, est un mélange d’informations, de mouvements et d’émotions. L’enseignant augmenté doit avoir la capacité de capturer et de transférer ces trois composantes de façon transparente et avec un grand niveau de fidélité. Il a besoin de moyens très efficaces pour enregistrer ses applications, ses gestes, ses comportements et ses sensations. Et, il doit pouvoir le faire naturellement avec le moins d’efforts et de pertes possibles.
Aujourd’hui, nous disposons de technologies puissantes pour commencer à équiper efficacement les enseignants dans cette direction. Des caméras, des microphones, des détecteurs de mouvement, des bio-capteurs et même des capteurs cérébraux pourraient être combinés avec le cloud computing et des algorithmes d’IA pour se rapprocher de plus en plus des perspectives, sensations, pensées et états internes de l’enseignant afin de modéliser son expertise d’une manière numérique. Le savoir-faire et le savoir-être seraient alors transposés en de nouveaux types de supports d’apprentissage, idéalement transmis de façon tout aussi efficace aux apprenants augmentés.
L'apprenant augmenté
De manière symétrique, l’apprenant a besoin de meilleurs moyens numériques pour développer et acquérir du savoir, savoir-faire et savoir-être. L’apprentissage exige non seulement la compréhension et la mémorisation de l’information, mais aussi la maîtrise des gestes, des postures et des comportements. Les réflexes, les automatismes, le contrôle des réactions et des émotions sont complexes à pratiquer et acquérir de manière digitale. L’apprenant augmenté doit avoir la possibilité de s’entraîner et d’évaluer toutes ces aptitudes naturellement, avec le moins de friction possible, et de manière encadrée.
La réalité virtuelle et la réalité augmentée permettent déjà aux apprenants de se mettre en situation pour appliquer les connaissances, s’entraîner physiquement, émotionnellement et personnellement, de répéter et mieux se souvenir, d’échouer et réessayer en toute sécurité.
Défi
L’A-Learning est déjà arrivé, mais il n’est pas équitablement réparti.
Les individus, les institutions et les entreprises doivent comprendre les technologies d’augmentation, les accepter et s’y adapter. Ils doivent changer leurs habitudes et leurs références pour réussir dans ce monde plus intelligent. Et c’est un défi, non pas pour l’avenir, mais pour aujourd’hui, parce que les technologies d’augmentation sont cumulatives : plus vous en avez, plus vous êtes puissant, plus vous aurez de succès. Ceux qui ratent le train risquent de ne jamais rattraper leur retard !
Alors, le défi est le suivant : comment réunir les meilleures conditions pour que le public et les organisations adoptent le monde augmenté avec joie et succès, et de façon durable ? Une humanité augmentée ne prospérera que si tout le monde peut comprendre, acquérir, apprécier et maîtriser les technologies d’augmentation. L’A-Learning semble donc être la meilleure façon de construire une société augmentée prospère.
Une nouvelle ère
Le passage de l’E-Learning à l’A-Learning est déjà en cours. Il lui manquait un nom. Chez Uptale, nous sommes partis d’une intuition : que les technologies immersives pourraient aider les gens à apprendre mieux, plus vite et plus intelligemment. Après 2 ans de recherche et de pratique, nous en sommes arrivés à la conclusion que les technologies immersives n’étaient qu’un premier pas vers l’augmentation des enseignants et des apprenants.
L’Immersive Learning permet aux gens de se concentrer, d’apprendre en situation n’importe quand et de n’importe où, en échouant sans conséquences, en répétant des situations de vie autant de fois que nécessaire, en ressentant des émotions réelles…
La science par la neuro-pédagogie confirme notre intuition : amélioration de l’attention et de la mémorisation, optimisation de la récupération par les contextes, contrôle et ciblage des mémoires de travail et de procédure, développement de la mémoire à long terme par sollicitation de la mémoire épisodique, ancrage renforcé par la mémoire émotionnelle… Les possibilités sont innombrables et le potentiel infini !
Uptale n’a qu’une seule mission : rendre l’A-Learning possible aujourd’hui. Avec Uptale, la vue, l’ouïe, le geste de l’expert sont capturés avec de nouveaux types de caméras, de microphones et de détecteurs de mouvements. L’enseignant peut numériser son savoir, son savoir-faire et son savoir-être pour produire des expériences d’A-Learning. Ces expériences sont ensuite mises à disposition de l’apprenant qui peut s’entraîner avec tous ses sens.
Nous irons à la vitesse des technologies d’augmentation et des découvertes en neurosciences. Nous ajouterons de plus en plus d’appareils, de capteurs, de puissance et d’intelligence, pour apporter l’A-Learning à toutes les personnes et organisations qui ambitionneront de prospérer dans le monde augmenté.
Découvrez l’A-Learning en action !